Juste une phrase en passant
Comme mes lecteurs assidus (s’il y en a) et éminemment perspicaces (ça je pense qu’il y en a, dans le tas) l’auront sans doute (qui le nie ?) remarqué, ça fait longtemps que je n’ai rien posté sur mon blog, et certains se diront (ront) sûrement, « mais comment se fesse ? », question à laquelle, vous en vous en doutez bien, j’ai explication, car, en effet, il se trouve que depuis un certain temps, c’est-à-dire (re) depuis un temps certain, ma soif d’écriture est relativement bien étanchée par une correspondance hautement enrichissante avec une certaine personne dont je laisse aux lecteurs assidus et perspicaces le soin de deviner l’identité, activité qui ne devrait pas être extrêmement empreinte d’une difficulté (fficulté) rigoureusement élevée, au contraire, par exemple, de l’activité consistant à vouloir, nonobstant le fait que ces personnages disposent (sposent) en théorie d’une technologie relativement supérieure à la nôtre, bien qu’ils vécurent il y a bien longtemps, l’activité, disais-je (sais-je), consistant à vouloir à tout prix, tout en étant grassement rémunéré pour ce service, à hauteur de la peine ressentie et de la durée d’exécution, l’activité consistant à démêler, avec ses tentacules crâniens, car un malencontreux accident fit perdre l’usage de ses mains au généreux Twileck désigné volontaire pour la tâche en question, tâche qui consiste à démêler entièrement la fourrure d’un wookie, puis la brosser, la peigner, y appliquer des soins capillaires ayant pour but de redonner toute sa brillance et tout son pouvoir de séduction aux appendices (ce) pilaires concernés, bref, à rendre le wookie en question digne (gne) d’un mannequin apparaissant dans le célèbre catalogue de la Redoute après photoshopage, en lui donnant un aspect tel qu’il ferait pâlir d’envie la majorité incontestée des femelles de cette magnifique espèce poilue, ainsi que la majorité non moins contestée des mâles affichant une orientation sexuelle les poussant à préférer l’intime compagnie de leurs congénères masculins à celle de leurs concitoyennes, aspect idyllique (lique) qui par ailleurs déclencherait des émeutes dans chaque magasin distribuant (stribuant) le sus nommé catalogue, initiant sur Kashyyyk, leur magnifique et verdoyante planète d’origine recouverte d’arbres millénaires parmi lesquels se cachent des créatures à l’appétit dévorant, une véritable guerre civile entre les détentrices et détenteurs du catalogue précité, et leurs homologues aliens n’ayant pu atteindre la satisfaction provoquée par la possession du précieux ouvrage publicitaire, bref à rendre le wookie beau comme un dieu (heu) grec poilu et issu d’une galaxie lointaine, très lointaine, sachant que ce wookie est par ailleurs de dimension (mension) impressionnante, ayant, précisons-le au passage, été recruté, en partie à cause de cette taille démesurée, par l’équipe planétaire de basket pour disputer (sputer) le tournoi galactique, attribut qui atteste sans contestation possible de l’étendue de la surface recouverte par la légendaire pilosité de ceux qui se font parfois appeler « carpette ambulante » par leurs amis taquins, et qui, de plus, est passé, un court instant précédent les soins cités plus haut, mais pendant un laps de temps relativement important, dans un champ d’énergie prompt à hérisser d’une manière totalement aléatoire autant que désordonnée les poils du wookie, puis à les emmêler rigoureusement de telle manière qu’il soit impossible d’y faire pénétrer la moindre brosse, mais qui ferait pâlir d’envie une demoiselle, fan de violet et protectrice de dragounets, qui prend un malin plaisir à emmêler régulièrement mes propres cheveux, ainsi que certains poils jambiens, soit dit en passant, à l’aide de la confection de tresses certes fort embellissantes autour de mon visage disgracieux (sgracieux), mais qui provoquent chez moi un état de lassitude résignée lorsqu’il s’agit de remettre de l’ordre dans ma sublime chevelure, état que doit d’ailleurs partager le Twileck désigné volontaire d’office (non, pas microsoft) pour mon magnifique (ce n’est que mon avis, mais je doute que les opinions divergent (vergent) quant à la magnificence de cette comparaison) exemple tendant à démontrer qu’il est somme toute aisé de deviner que la personne avec qui je discute (scute) de façon régulière n’est autre que Noë, et que pour rien au monde je n’échangerai notre conversation par mails interposés contre la rédaction d’articles pour mon blog, articles dont la publication s’en trouve altérée par le temps pris pour écrire à ma dulcinée, et qui sont déposés sur la toile uniquement lorsque, comme ce soir par exemple, je prends le temps d’écrire une petite phrase pour vous expliquer l’absence de mise à jour du blog pendant ces derniers jours, et pour dire (re) que non, désolé, mais je ne suis pas mort !