Le bad, c'est bien !

Publié le par Meuble

Après une nuit relativement courte étant donné l'état de week-end laissant suggérer une grasse mat' d'au moins 2 heures succédant à une nuit d'au moins 10 heures, il a fallu se lever, en ce samedi matin matinal. Oui, 9h, c'est tôt, pour un samedi, quand on n'a pas prévu de bosser le jour en question. Mais c'était pour la bonne cause : aller suer pendant 4 heures à courir partout après un volant. Non, point d'achat de voiture, juste un tournoi de bad.

Mais avant cela, il faut se réveiller. Sinon, le résultat est le même qu'en semaine : on a beau se lever et déambuler, si on n'est pas réveillé, on finit par cogner des objets. Et quand on a prévu de prendre le métro, ça peut être dangereux. C'est quand même un gros objet, le train.

Alors, pour émerger, rien de mieux que s'immerger. Direction la douche, ouverture du robinet en aveugle, pas trop chaud parce que, mine de rien, il fait déjà assez chaud comme ça. Et l'eau coule, rafraîchissante, pluie artificielle générée à volonté, sans danse de sioux, et sans besoin de nuages. La douche, c'est quand même une superbe invention. Peut-être même la meilleure. Après l'eau courante, bien sûr...

A peu près réveillé, il est temps de se déjeuner, parce que faire du sport le ventre vide, c'est pas une bonne idée. Prise de bol dans le placard, prise de lait dans le frigo, prise de chocapic dans l'autre placard. Léger, le paquet de chocapic. En fin de vie. D'ailleurs, il n'y en a même pas assez pour remplir le bol dignement. C'est donc le moment de tester la dernière trouvaille en date du rayon céréales : les chocapic "duo". Moitié chocolat blanc, moitié chocolat traditionnel. Le bol est donc complété par des pétales blancs qui tranchent sur le marron déjà en place. Ca fait un peu colonisation... chocapic duo, une invention du FN ? (finalement, la douche m'a peut-être pas si réveillé que ça, pour avoir de telles idées si tôt le matin...) Verdict ? C'est pas mauvais, ça a vraiment un goût de chocolat blanc. Mais mélangé aux autres et au lait, ça rajoute juste un petit goût à peine palpable, et surtout un effet plus sucré. Faudrait en fait tester les blancs tous seuls, pour voir ce que ça donne. Mais le seul moyen de faire ça, c'est de trier un paquet de duo... Bon, ben le prochaine fois que je saurais pas quoi faire, je saurais quoi faire !

Mangeage, habillage, brossage de dents, prenage d'affaires de bad, et hop, direction la gare. Vélo ou voiture ? Il risque de pas y avoir de place pour se garer... ou que des places payantes. Et payer 8 heures de parking, c'est pas top. Mais vélo : je vais le retrouver entier ? Allez, voiture, au pire je marcherais un peu. Et je peux en profiter pour aller faire des courses en attendant le train.

Arrivé sur place, évidemment, pas de place. Le parking gratuit le plus près de la gare ? Mmmh. Bon, ben direction le boulot ! Au moins, le samedi, pas difficile de trouver une place, là-bas ! Une douzaine de minutes de marche, et arrivée à la gare, 3 minutes avant le train. Attente au soleil. Commence à faire chaud. Arrivée du train. Choix du siège, près de la fenêtre pour avoir du vent et du paysage à regarder, et c'est parti pour 30 minutes jusqu'à Montparnasse.

Juste derrière moi arrive un Ouaich Ouaich, casquette de travers, jogging avec les chaussettes par-dessus, et le caleçon qui dépasse. On pouvait pas faire plus caricatural. Lui, pour bien faire plaisir à tout le monde, avait sa chaîne, piles neuves, volume à fond. Il fait fuir plusieurs personnes à coup de rap anti-sarko, les survivants restent et haussent le ton pour se faire entendre de leurs vis-à-vis. La musique change, toujours du gros rap avec une fausse batterie et un vieux synthé qu'on jurerait qu'il sort tout droit d'un ordinateur. Fin de la chanson. Début de la suivante : "Je veux chanter pour ceuuuuuuuuux... Qui sont loin, de chez euuuuuuuuuux !" Noooooooon ! Ca, c'est pas facile à supporter en temps normal, mais alors là, avec le style racaille de mon co-voyageur, c'était tellement risible et ridicule que j'osais pas le regarder, il aurait pu croire que je me foutais de sa geule. D'ailleurs, il aurait eu raison.

Fin de voyage en musique, direction métro ligne 4, direction Porte d'Orléans, descente à Alésia. Rue d'Alésia direction chez Tom en attendant d'aller au gymnase, Rendez-vous chez lui à 13h. J'arrive en bas, 13h11. J'avais juste  bien prévu le timing, mais : si je prends le train SQY - Montparnasse, c'est parce qu'entre Sèvres et Montparnasse, il ne s'arrête pas, d'où gain de temps : j'y suis en 30 minuntes. Mais là, aux alentours de Clamart, message du conducteur : "Désolé pour le retard, nous suivions un train omnibus."
...
C'est quoi, exactement, l'intérêt d'un train direct, si on en suit un qui s'arrête partout ?? Bref, arrivée à Montparnasse à 12h40 au lieu de 12h30. Arrivée chez Tom, une petite partie de magic, et direction le gymnase. Terrains montés, échauffement rapide en s'amusant avec les conduites d'aération qui soufflent au niveau du plafond, juste au-dessus des terrains, ce qui fait dévier les volants qui passent à côté.

14h30 environ, début des hostilités. Une poule de 9 personnes, 8 matchs à jouer. Premier duel : match serré, je commence ma série de prolongation dès le début en perdant 17-15. Premier match long et déjà fatigant... En plus, il fait lourd, dans ce gymnase ! Et les matchs s'enchaînent, de victoires en défaites, puis en défaites, et deux autres matchs en 17. Il fait chaud. On boit de l'eau, elle ressort instantannément en trasnpiration sur le t-shirt.

Poule finie, crevé. 2 victoires et 6 défaites (dont les 3 matchs en 17, argh !). Tellement crevé, même, que Thieum en a profité pour gagner sa revanche ! Le bougre, son t-shirt était même pas mouillé, il a pas couru, je suis sûr ! Un dernier match, et on enchaine sur 3 sets en double, histoire de finir bien mort. 18h30, tout le monde est affalé sur les tapis, 4 heures de bad dans une aprem, c'est beaucoup ! Mais finalement, on aurait pu continuer : passé un certain stade, on est fatigué d'être fatigué, du coup on sent plus la fatigue, on peut regambader partout. Mais il faut penser à ranger et rendre le gymnase, tant pis.

Allez, chemin inverse : métro Alésia, Montparnasse, SQY (finalement, j'ai bien fait de pas y aller en vélo, à la gare), valise, Mennecy, et hop, direction chez Thieum : on se fait un DotA ! A 2, en fait, les autres préfèrent le poker. Tant pis pour eux. Retour chez moi, il est 2h20. Faire tourner une machine pour avoir du linge propre, et aller se coucher. Il doit pas être loin de 3 heures, du coup.

Dimanche, réveil à 9h35. Il fait déjà chaud, pas possible de se rendormir. Tant pis, je me lève. Enfin, si mes jambes veulent bien. Je mets au moins 10 minutes à descendre l'escalier. Reste de la journée entre glande et somnolence, un petit tour dehors pour aller voter, un petit peu de Nadal - Federer, et va falloir que je fasse mes bagages pour rentrer. C'est cool, mon père a proposé de repasser mes chemises. Merci papa !

Allez, je vais préparer mes affaires, sans oublier la fontaine à chocolat pour le week-end prochain !

Publié dans Tranches de vie

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B
manger et dormir avant une compèt' ? Pas con, j'essairai la prochaine fois...<br /> Sinon, j'ai mal au dos au jambes et je hais les escaliers de mon immeubles dont l'ascenseur est en panne...<br /> <br /> A demain pour encore plus de bad !!!
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T
J'ai tellement de courbatuures que je vais même pas allé au sport ce soir moi tiens !<br /> Histoire d'être dispo pour le bad mardi :)
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M
Fontaine à chocolat, sans moi !! C'est pô juste ^^
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I
je suis crevé rien qu'a le lire :x<br /> En tout cas, tu te rattrapperas sur les scores (ou pas ?)
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