Prise de conscience

Publié le par Meuble

Alors qu’il marchait tranquillement dans la rue, Eimëon se sentit tout à coup épié. Comme si quelqu’un le suivait de loin, observait ses moindres faits et gestes. Il continua à marcher, accéléra. Il tourna dans une rue sur la droite. Puis sur la gauche. Son impression ne le lâchait pas. Il prit une petite ruelle latérale, tourna et retourna. Au détour d’une vitrine, il essaya de regarder discrètement derrière lui, cherchant le reflet de son poursuivant. Il ne vit rien. Mais il était persuadé qu’on le surveillait toujours. Il finit par se retourner. La rue était déserte. Les rares voitures garées le long de la chaussée ne camouflaient que des félins assoupis à l’ombre des carrosseries. Pourtant, il était toujours persuadé d’être observé. Mais quelle que soit la direction dans laquelle il regardait, il ne voyait personne. Soudain, son impression disparut, aussi subitement qu’elle était venue.

 

Plusieurs semaines passèrent. Puis, un soir, alors qu’il venait de rentrer chez lui, la même sensation le gagna à nouveau. Pourtant, il avait fermé la porte derrière lui, il vivait seul, il n’y avait aucun bruit dans l’appartement. Il décida de faire le tour de toutes les pièces, silencieusement, observant chaque recoin. Au fur et à mesure que ses yeux se posaient sur les murs, sur le décor, sur les meubles, il avait l’impression de les découvrir pour la première fois. La cuisine, aménagée dans un coin du salon, était à dominante jaune, avec quelques motifs rouges. Elle était séparée du salon par un petit bar, avec une planche en bois sur le dessus, supportant quelques bouteilles. Le réfrigérateur, les plaques de cuisson, les placards, tout était bien rangé, proprement aligné. Il n’y avait personne.

 

Un dégradé, passant du jaune à l’orange, faisait la transition entre la cuisine et le salon. Le canapé, posé contre le mur à l’opposé de la cuisine, était de couleur ocre, avec des coussins carmins, anarchiquement disposés dessus. La lumière rosée du soleil couchant éclairait l’ensemble d’une teinte chaude. La pièce était baignée d’une rassurante atmosphère de désert. Aux murs, étaient accrochées des photos d’étendues sahariennes, l’azur du ciel tranchant sur le jaune du sable et l’orangé des murs. Sur certaines, on voyait des bédouins, dont seuls les visages ressortaient au milieu de leurs robes noires ou bleu foncé. Sur d’autres, des chameaux trônaient au sommet d’une dune, à contre-jour, ombres sombres devant un disque solaire orange. Au sol, un parquet couleur sable supportait, au centre de la pièce, un tapis aux reflets rouges et marron, sur lequel trônait une table basse toute simple, en bois brun. Dans un coin, une grande plante exotique apportait une touche de verdure rafraîchissante. Eimëon se tenait au milieu du décor, étonné de découvrir tant de choses dans son propre salon, comme s’il voyait ces objets pour la première fois, comme s’ils apparaissaient soudainement alors qu’il posait les yeux sur eux. Ce devait être parce que c’était la première fois qu’il les scrutait si intensément.

 

Il remarqua soudain qu’une douce musique orientale emplissait la pièce, occupant l’espace entre les murs, meublant le salon de sonorités chaleureuses. Il ne l’avait pas entendue avant, mais elle devait tout de même résonner à ses oreilles, puisqu’il n’avait pas touché à sa chaîne depuis qu’il était rentré. Peut-être l’avait-il laissée allumée en partant le matin. Il ne se souvenait que très rarement des actions quotidiennes exécutées mécaniquement. Il baissa progressivement le volume, puis éteignit l’appareil. Sa sensation d’être observé ne le quittant pas, il voulait pouvoir entendre le moindre bruit suspect.

 

Délaissant le salon, il se dirigea vers la chambre. Il entra dans le couloir, pièce étroite et tout en longueur, dont la totalité de la surface des murs était recouverte de miroirs. L’effet des  glaces disposées face à face agrandissait le passage à l’infini, créant par la même occasion autant d’images d’Eimëon. Il pénétra dans la pénombre de la chambre. Les volets n’étaient qu’entrouverts. Il se dirigea vers eux lentement, ouvrit la fenêtre, puis repoussa les volets pour laisser entrer les rayons du soleil. La pièce s’illumina, révélant des murs verts, avec une touche de bleu. Il scruta la pièce, détailla chaque recoin, comme si c’était la première fois qu’il la voyait. L’ambiance était calme, apaisante. Le lit, calé dans un coin, était recouvert d’une couette à l’aspect moelleux, qui invitait à plonger dedans. Les draps étaient également vert et bleu, rappelant les vagues d’un océan turbulent. Des photos de phares, de falaises, de côtes, contrecarraient l’uniformité turquoise de l’ensemble. Le long d’un mur, une commode rustique meublait la pièce d’une note marron. Elle supportait un modèle réduit de trois-mâts aux voiles blanches, reproduction si fidèle qu’on s’attendait à entendre le vent siffler dans les cordages et sentir les embruns sur son visage. A côté du meuble, une tenture verte camouflait une porte donnant sur la salle de bains.

 

Eimëon se dirigea vers elle. C’était le dernier endroit où quelqu’un pouvait se cacher. Il tendit l’oreille, attentif au moindre bruit. Il n’entendait rien que le silence. Même ses voisins, dans les appartements mitoyens, semblaient guetter avec lui le plus petit son. Sa main gauche se rapprocha de la poignée. Il la tourna lentement, la main droite plaquée contre la porte. Soudain, il l’ouvrit en grand, poussant simultanément des deux mains. Il pensait surprendre l’intrus. Il ne surprit qu’une araignée au milieu de sa toile, qui attendait tranquillement sa proie dans un coin de la porte.

 

Une fois encore, il inspecta la pièce en détails. A dominante bleue, elle intégrait quelques touches de blanc. Des lampes puissantes, au-dessus d’un grand miroir, rendaient le tout lumineux. Le résultat donnait une sensation de fraîcheur, de propreté, rappelant un torrent frais et scintillant sous le soleil, tout juste formé par la fonte d’un glacier. On s’attendait presque à entendre le bruit de l’eau courant sur les rochers et dévalant la pente. Eimëon se reconcentra sur ce qu’il faisait. La seule cachette restant était la baignoire, dissimulée derrière un rideau en plastique censé éviter les inondations de la salle de bains lors de l’utilisation de la baignoire. Eimëon s’approcha lentement de la barrière plastique, et la tira d’un coup sec. Personne. Rien que le blanc de l’émail, l’argenté des robinets, les couleurs vives des bouteilles de shampoings et gels-douches.

 

Sa sensation ne le quittant pas, ne trouver personne ne le rassura pas. Mais il avait fouillé méthodiquement tout l’appartement. Il était sûr qu’il n’y avait absolument personne. Il regagna le salon, et se posa devant la télé pour se calmer et se vider l’esprit. C’était bien la seule fonction de l’appareil : faire le vide. Ne penser à rien. Se laisser porter par les images et les sons, ingérer des informations sans les digérer, les accepter sans les soupeser. Peu à peu, le lavage de cerveau fit son effet. Peu à peu, la sensation s’estompa, et finit par disparaître totalement.

 

Dans les semaines qui suivirent, cette impression d’être épié revint de temps en temps, à n’importe quel moment, n’importe quel endroit, et à une fréquence qui augmentait régulièrement. Eimëon se sentit observé dans la rue, à son travail, sous la douche, dans sa voiture, alors qu’il préparait à manger dans sa cuisine, dans le métro, au restaurant, alors qu’il se promenait dans des parcs... Il en rêva même la nuit, sans savoir, au réveil, si ce n’avait été qu’un songe. A chaque fois, il se sentait observé, cherchait qui, dans les alentours, pouvait bien l’épier, mais ne trouvait jamais personne qui le regardât fixement.

 

Peu à peu, d’autres phénomènes étranges se produisirent. A chaque fois, ils s’accompagnaient de cette sensation, toujours la même. A chaque fois, les symptômes étaient les mêmes. Même si, à chaque fois, les effets étaient différents : c’était comme s’il perdait le contrôle de son corps, il faisait soudain des mouvements qu’il n’avait pas prévus, mais jamais les mêmes. Ca lui arrivait dans des lieux incongrus. D’abord au travail, il lui arrivait de se lever, faire un tour dans le bureau, un petit pas de danse, puis il se rasseyait. Quand ses collègues lui demandaient des explications, il était bien incapable de leur en fournir. Puis il se mit à danser également dans la rue, en traversant à des passages piétons. Un matin, il descendit tout l’escalier de son immeuble à cloche-pied. Une autre fois, il alla faire des courses à reculons : il commença à marcher en arrière dès qu’il fut sorti de chez lui, puis fit tout le trajet aller, tous ses achats, et tout le trajet retour à l’envers. Ce n’est qu’une fois rentré qu’il repris une démarche normale. Coincé dans un bouchon, il lui arriva aussi de sortir de sa voiture par le toit ouvrant, et continuer son chemin à pied, avançant de voiture en voiture, en marchant sur les toits.

 

Il finit par être considéré comme fou par ses voisins. Sa réputation gagna tout son quartier. Les gens qu’il croisait régulièrement ne s’étonnaient plus de le voir faire du roller sur les mains. D’autant qu’il était très doué pour cette dernière activité. Même Eimëon, pourtant terrorisé au début, finit par accepter cet état, se demandant d’un air blasé, en se réveillant le matin, ce que la journée allait bien pouvoir lui réserver en comportements étranges. Il avait consulté tous les médecins de son quartier, qui l’avaient renvoyé vers d’éminents spécialistes en tous genres, qui lui avaient fait subir toute une batterie de tests, tous plus inefficaces les uns que les autres. Les psychiatres l’avaient déclaré sain d’esprit. Il avait même consulté des voyantes, des sorciers, des marabouts, des exorcistes, bien qu’il n’accordait aucune foi à toutes ces croyances. Il avait fini par se résigner à vivre par moments comme une marionnette sous le contrôle d’une entité que son imagination ne pouvait concevoir, ne pouvant lui donner de forme.

 

Il finit par se sentir observé plusieurs fois par jour, en particulier pour tous ses gestes quotidiens. Il en était venu, bien malgré lui, à vivre selon un rythme identique tous les jours. Il se levait toujours à la même heure, sans même avoir besoin de réveil, que ce soit en semaine ou le week-end. Puis il se douchait, en très exactement dix minutes. Il s’habillait, toujours les mêmes vêtements : costume noir, chemise orange les jours pairs, chemise verte les jours impairs. Il déjeunait, toujours les mêmes aliments : un croissant qu’il coupait dans la longueur pour le remplir de nutella, et une tasse de jus d’orange dans laquelle trempaient des chocapic. Il se brossait les dents. Il prenait ses papiers, ses clés. Il sortait de chez lui. Pendant la journée, il était plus libre de ses actions. C’était cependant dans ce laps de temps qu’il agissait de manière inhabituelle. Le soir, les rituels recommençaient. Il rentrait, se déshabillait, se changeait. Il allumait la télé, se mettait à la regarder sans bouger, activité qui le détendait plus efficacement que tout autre. Il allait préparer à manger, faisait la vaisselle de la veille en surveillant la cuisson. Il mangeait en lisant des journaux et des magazines, débarrassait la table, et allait regarder un film, avant de se coucher. En se réveillant le lendemain, le cycle recommençait. Chaque matin, chaque soir, sa sensation étrange ne le quittait pas. Il avait fini par s’y habituer.

 

Sa vie était désormais empreinte d’une telle monotonie, il exécutait toutes ces tâches quotidiennes avec un tel automatisme, qu’Eimëon n’avait même plus conscience d’agir. Ces actions semblaient voulues par quelqu’un d’autre, qui les faisait à sa place. Son corps finissait par bouger tout seul, sans ordre du cerveau, comme son cœur pompait son sang sans qu’il y pense. Ses pensées n’étaient donc plus concentrées sur ce qu’il faisait à l’instant présent. Son esprit dérivait. Il se mit à réfléchir. Il commença par rêver. Il rêvait d’aventures, de désordre, d’échappatoire. Son imagination le sortait de sa grise monotonie, il se retrouvait à courir avec des chevaux, cheveux au vent, dans des herbes hautes, à nager parmi les poissons dans une eau bleue et chaude du Pacifique, à voler avec les aigles, piquer avec eux vers le sol et redresser au dernier moment pour remonter le long d’une falaise rocheuse, la dépasser, et observer le monde d’en haut.

 

Puis il se mit à réfléchir. A sa vie, à une solution pour retrouver le contrôle de son corps, de sa liberté. Mais il avait beau y songer, il ne voyait pas comment il pouvait aider son corps, si son corps ne lui répondait plus. Il se mit alors à chercher, non plus comment sortir de cette situation, mais comment il en était arrivé là, comment il fonctionnait. Pour modifier un mécanisme, la plus sage des solutions consiste à étudier au préalable son fonctionnement actuel. Le modifier devient alors enfantin, du moment qu’on s’en donne les moyens. Cette pensée forgea la volonté d’Eimëon, qui finit par passer toutes ses matinées et toutes ses soirées à essayer de comprendre ce qu’il lui arrivait. Mais, les semaines, les mois passant, les solutions rationnelles qu’il envisageait ne le satisfaisaient jamais. Il commença à se décourager, et se résolut à continuer ainsi son existence à jamais...

 

Mais son esprit avait changé. Il s’était habitué à réfléchir. Et quand Eimëon, las de ses réflexions, laissa ses pensées replonger dans l’imaginaire, son esprit continua à réfléchir malgré lui. Chaque aventure, chaque histoire qu’il s’imaginait vivre, était alors analysée comme une solution potentielle par sa matière grise. C’est ainsi que, au confluent de l’imagination et de la réflexion, apparut la solution.

 

A ce moment-là, il s’imaginait dans l’un des films qu’il regardait chaque soir. Il s’imaginait à la place du héros, et refaisait l’histoire, la réinventait en changeant certains passages. Au cinéma, les acteurs avaient forcément conscience de l’artifice : ils voyaient les équipes techniques, les caméras, le metteur en scène. Et les personnages qu’ils jouaient disparaissaient lorsqu’ils quittaient la scène. Dans son imaginaire, Eimëon continuait à donner vie à ces personnages, comme s’il réécrivait le scénario, un scénario créé sur mesure pour lui-même.

 

C’est alors que son esprit fit le rapprochement. Un scénario, écrit noir sur blanc, ce n’est jamais qu’une façon particulière de raconter une histoire, avec une présentation différente de celle qu’on trouve dans les livres... mais ça reste un livre. Dont les personnages sont prisonniers. Prisonniers de la volonté de l’écrivain. Prisonniers des lecteurs, qui leur donnent corps en lisant les lignes écrites par l’auteur, et les délaissent en refermant l’ouvrage.

 

Soudain, Eimëon comprit tout. Il comprit pourquoi il se sentait épié, sans savoir d’où ça venait. Il comprit qu’à chaque fois qu’un lecteur l’imaginerait, il aurait cette sensation. Il comprit pourquoi le décor semblait se construire autour de lui. Il comprit que c’était vraiment le cas : toute sa vie, tout son environnement, toutes ses pensées, ses souvenirs, étaient construits au besoin par l’auteur, et les lecteurs donnaient corps à ces constructions. Il comprit pourquoi il agissait parfois bizarrement. Il comprit que l’auteur devait sûrement bien s’amuser à le ridiculiser, ou le faire passer pour fou. Il comprit pourquoi il avait l’impression d’être une marionnette. Il comprit que c’était effectivement le cas...

 

Un immense sentiment de colère, de frustration, le submergea, lui laissant un goût amer dans la bouche, face à cette injustice qui l’avait fait naître simple personnage d’un livre, à la vie prédéfinie, sans aucun libre-arbitre ! Il en voulut à l’auteur, aux lecteurs, à tous ceux de la dimension supérieure qui l’imaginaient, le regardaient, l’observaient, l’épiaient ! Bande de voyeurs...

 

Sa pensée allait à la vitesse de la lumière, son cerveau bouillonnait. Il continuait à découvrir toujours plus d’implications de la découverte de son état. Il prit conscience qu’il n’avait même pas de forme ! C’était un homme, mais on n’en savait pas plus. Il devait exister sous des formes innombrables, certainement autant de représentations, de corps, de visages, qu’il y avait de lecteurs !

 

Puis sa colère tomba d’un coup. Il réalisa que, ce qu’il était en train de vivre, ce qu’il était en train de penser, de découvrir, lui était également dicté par l’auteur, et révélé par les lecteurs. L’auteur le faisait naître, les lecteurs le faisaient vivre. Cela le déconcerta. Pourquoi l’auteur faisait-il cela ? Dans quel but ? Quel était son intérêt ? Eimëon comprit alors que, loin d’être prisonnier, il était, au contraire, libre. Sa conscience était soudain décuplée, il savait dans quel univers il évoluait, et il pouvait désormais en profiter. A chaque fois que quelqu’un lirait son histoire, une nouvelle vie commencerait pour lui. Le début serait à chaque fois relativement identique, sinon dans le décor et les couleurs, du moins dans les événements et les actions. Mais, arrivé au bout de l’aventure, au bout de l’écrit, il restera l’imagination. L’imagination de l’écrivain, celle des lecteurs. Ils pourront continuer à l’imaginer, à lui inventer des histoires, aussi innombrables qu’il y aura de lecteurs. Il pourra vivre une multitude d’existences simultanées, et en avoir conscience. Il avait fallu passer par les épreuves des derniers mois pour que son esprit soit prêt à accepter son état, il avait fallu qu’il découvre par lui-même la singularité du monde dans lequel il évoluait pour pouvoir l’accepter.. Et, au bout du compte, sa récompense était à la hauteur de sa peine : il avait désormais conscience de son univers.

 

Il était né, il avait désormais grandi. Il était mûr, maintenant. Même si l’histoire se finissait, il savait qu’il renaîtrait un jour, il était désormais immortel. Tant que des gens sauront lire, il existera. Tant que des gens auront de l’imagination, sa vie évoluera. Et si ceux qui connaissent son existence continuent à le faire vivre après avoir refermé le livre, à croire en son existence, il pourra enfin vivre par lui-même. Car désormais, les lecteurs ne seront plus les révélateurs de sa vie, mais les spectateurs. Eimëon venait d’accéder au libre-arbitre, il avait sa volonté propre. Il était libre.

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N
Je suis d'accord avec Mélimélo, impossible de lâcher le texte des yeux, même pour vérifier que les petits pois sont bien sur la fourchette qui est bien dans ma bouche! Résultat : maintenant que j'ai fini, je vais devoir partir à la chasse dans tout mon bazar. Nul doute que je vais retrouver des cadavres verts écrasés un peu de partout!J'aime bien le concept d'alterner les chemises oranges et les chemises vertes ;) J'aime aussi beaucoup l'appartement, surtout le salon désert et le couloir miroir.Tu écris vraiment bien mon kiwi, je ne suis pas au bout de mes surprises, je crois! Je t'aime!!
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M
Les yeux s'accrochent au texte à la première phrase... et impossible de lacher avant la fin !Très très chouette, bravo! Et longue vie à Eimëon !
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P
Looongue critique envoyée par mail :)J'aime beaucoup, surtout les deux derniers paragraphes :p"Meuble, champion du retournement de situations"
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